Quoi?  Un nouveau livre si rapidement?  Oui, j'avoue que je suis prise d'une frénésie de lecture et comme je suis tombée sur deux livres passionnants coup sur coup, je les ai rapidement fini.

Pas d'enquête policière cette fois, un livre que j'ai pris sur un coup de tête parce que le titre résonnait avec mon vécu du moment.  Je n'ai même pas lu le résumé ni même regardé qui l'a écrit, c'est pour vous dire.

Je vous présente donc:

Pour les personnes qui ne connaissent pas Véronique Gallo, elle est maintenant humoriste et écrivaine, elle fait du one woman show mais aussi des vidéos sur les réseaux ainsi que du théâtre.  Elle est belge (cocorico), maman et se sert de ses expériences pour faire rire le plus grand nombre.  Si vous êtes mère, je vous invite à découvrir ses capsules "Vie de mère" ou son spectacle "The one mother show" qui nous fait nous sentir moins seules.  Et comme vous pouvez le voir, je vous encourage aussi à découvrir ses talents d'écriture (j'ai bien envie d'aller me chercher ses autres livres dont le dernier qui a eu de très bonnes critiques!)...  Une femme à suivre!

Mais revenons à nos moutons...

"Pour quand tu seras grande"...  J'avoue, je m'attendais à quelque chose comme un journal laissé par un parent à son enfant.  Et si c'est ce que vous en attendez... ne détournez pas la tête parce que, même si ça ne correspond pas du tout à ma première idée, c'est en fait bien plus intéressant à découvrir.

Marie est mariée et a trois enfants dont la dernière a 4 mois.  Elle et son mari se sont lentement éloignés l'un de l'autre, lui ayant toujours plus de rendez-vous de travail tardifs, elle submergée par son retour au travail (elle est professeure) et la gestion des enfants, de la maison, ...  Quand on fait la rencontre de ses parents, on voit tout de suite que quelque chose ne va pas.  Les enfants jouent avec leur grand-père qui est devant la télé et la grand-mère s'occupe toute seule, laissant la petite dernière hurler dans son lit sous le prétexte que "ça lui fait des poumons".  Marie va chercher sa fille tout en faisant un commentaire à sa mère mais celle-ci n'en a cure.  Elle donne à manger aux deux grands un bon goûter alors que le souper est pour bientôt et fait des remarques acerbes à sa fille qui ne fait rien assez bien à ses yeux.

La relation est compliquée.  La communication est coupée et Marie n'est même pas sûre d'avoir jamais eu de bons moments avec sa propre mère...  Elle se sent coupable mais soulagée lorsque ses parents s'en vont.  Elle fait de grands signes à son père qui semble un peu différent de son habitude.

Dans la voiture, l'ambiance est très froide.  L'entente entre les deux parents n'existe pas.  Ou n'existe plus.  La mère est très directive et le père a abandonné...  Il laisse passer...  Cette nuit-là, il l'a décidé, sera sa dernière nuit...

Marie découvre, suite au suicide de son père bien-aimé, que ses parents faisaient chambre à part.  Elle se rend compte qu'il y a un tas de choses qu'elle ne sait pas sur la relation entre ses parents et ne comprend pas les réactions de sa maman: entre le plus grand désespoir en public et une indifférence vite installée dans sa "nouvelle vie".  Et Marie de découvrir que malgré un salaire de médecin, il n'y a pas de succession.  A l'enterrement, des inconnus semblent extrêmement peinés alors que sa mère les renvoie sans vouloir leur parler.  Mais Marie tient bon.  Elle a un mari, trois enfants, un métier qu'elle aime.  Et puis elle se doit de tenir le coup.  Elle n'a pas le choix!  Elle ne pleure pas et reste forte.

Sauf que...  La suite, vous pouvez l'imaginer: un enfer de questions, aucunes réponses de la part de sa mère, une dépression déjà présente qui augmente chaque jour un peu plus jusqu'au jour où, enfin, elle se met à pleurer.  Devant ses élèves...

Encore une fois, je ne vous dévoilerai pas la raison de ce titre qui m'avait attirée mais je peux vous dire une chose: je n'avais jamais pleuré en lisant un livre et celui-ci est tellement juste que ça m'est arrivé plusieurs fois!  Il n'est pas bien gros et je l'ai lu d'une seule traite ou presque (j'avais besoin de mouchoirs pour mes yeux et de quelques coupures pour reprendre mon souffle) mais jamais je n'ai ressenti de telles émotions, tellement bien décrites, tellement réelles...  Pour être sincère, j'espère que ce n'est pas un récit autobiographique parce que cette Marie passe par une période vraiment difficile et en même temps, je ne sais pas comment Véronique Gallo aurait pu aussi bien décrire le burn-out, le chagrin de la perte d'un être cher, la découverte des secrets de famille sans l'avoir vécu.  J'ai hâte de lire un autre de ses livres parce qu'elle a un talent dingue!

Merci Véronique Gallo pour ces émotions.  Ca fait un bien fou!  Vraiment!

Oui, je voulais encore un gabarit.  Celui-ci d'une part me permet d'utiliser le plus grand citron que j'avais grâce à la petite séparation que j'ai ajoutée mais il me servira aussi à découper un papier de la forme des pages de mon album mais un peu plus petite pour faire un fond ou encore pour faire un cadre régulier si l'envie m'en prend.

Tadaaaaam!

Chose promise, chose due, je reviens avec un nouveau livre.  Enfin, nouveau... il est paru en 2004 mais je ne m'arrête jamais à la date de parution mais plutôt à l'envie et surtout, au plaisir.

Ici, j'avoue que j'ai triché un peu puisque mon acteur favori s'est retrouvé personnage principal de l'adaptation en mini-série et donc, une fois n'est pas coutume, j'ai découvert la version à l'écran (en vo, histoire de travailler mon anglais) avant de la lire.  Comme la série n'est pas encore sortie par chez nous, je vous présente donc:

Nouvelle édition puisque je suis tombée par hasard dessus en grande surface et que l'adaptation en série est mentionnée sur la 4ème de couverture.

Mais revenons à ce qui est le plus important!

L'histoire commence par une tentative de suicide...  Pas celle de notre héros, le Docteur Josepth O'Loughlin, mais bien celle d'un jeune cancéreux au bout du rouleau qui ne désire plus de nouveau traitement.  Joe est appelé pour le raisonner, l'empêcher de sauter dans le vide... alors qu'il souffre lui-même non seulement d'un terrible vertige mais aussi d'un grand désespoir: on vient de lui diagnostiquer la maladie de Parkinson alors qu'il n'a que 43 ans.

La vie reprend son cours pour Joe.  Il est psychologue bien connu et s'est spécialisé sur l'aide aux prostituées pendant son temps libre.  Lors d'une conférence, la police débarque avec le dessin d'une inconnue dans l'espoir que quelqu'un puisse donner un nom...  Bien sûr, un des policiers reconnait le "héros" et lui demande s'il pourrait donner un coup de pouce à son enquête sur la mort d'une prostituée, un peu comme un profiler.  Et malgré ses réticences, Joe O'Loughlin accepte...

A part l'apparition de cette maladie de Parkinson, la vie du psychologue lui semblait idyllique: une femme magnifique dont il est fou amoureux, une fille merveilleuse, une carrière qu'il mène à sa manière, aidant les plus faibles tout en ayant une reconnaissance du plus grand nombre suite à ses études et livres publiés...  Mais les rouages de sa vie pourtant bien huilés commencent à coincer...  A la morgue, pas très à l'aise, il essaye d'aider la police.  Ce n'est qu'en lisant le rapport du médecin légiste qu'il se rend compte qu'il connaît la victime.  Que dire?  S'il révèle cette information, il se met d'office dans la catégorie des suspects.  S'il ne dit rien, comme il n'a plus vu la victime depuis des années, ça pourrait passer...

Cette victime n'est pas n'importe qui... c'est une ancienne patiente qui l'a accusé d'agression sexuelle avant de se rétracter... ce qui lui a posé pas mal de soucis professionnels à l'époque...  Encore une raison de ne rien dire...

Les grains de sable vont s'accumuler, découverts les uns à la suite des autres par ce policier qui ne semble pas très intelligent pourtant.  Et très rapidement, il n'y a plus qu'un seul suspect: le Dr Joe O'Loughlin!  Il est arrêté.  Mais sans preuve, il est vite relâché.  Et de là commence sa propre enquête.  Il fait des liens entre un patient qu'il suit, son passé, ...  Bref, il cherche à se sortir de cet horrible erreur judiciaire.

Mais est-ce vraiment une erreur judiciaire?  Sa vie n'est-elle qu'un énorme mensonge?

Ben non, je ne vous le dirai pas!  Je vous invite plutôt à le lire vous-même (le livre, qui semble au début un peu basique, devient vite passionnant!  Et pourtant, je connaissais la fin!).  Et j'espère que vous aurez l'occasion de voir la série qui en est issue.  Très bien réalisée, magnifiquement interprétée, un vrai bon moment!  Et pour le plaisir, je vous montre une des photos de promotion de la série:

Elle a été doublée en français donc il y a de l'espoir!!!

Promis, je vais bientôt les utiliser.  Mais je suis si fière d'avoir osé et réussi à me créer mes propres gabarits...

J'ai craqué sur ces paniers et mon mari m'a rapporté ces "coquilles d'oeufs" dorées...  Pas beaucoup de création pour moi mais une chouette idée en me baladant: au lieu d'y glisser une simple plante fleurie, j'ai choisi des plantes aromatiques.  Ca change...

Bon, les photos ne sont pas très qualitatives, il était tard, pas de luminosité et pas le temps de ranger tout mon bazar avant de prendre les photos.  Tout ce que j'espère, c'est que ça aura plu aux destinataires!!!

Voilà qui conclut mes créations de Pâques pour cette année.  Il me reste un lapin noir qui n'est pas encore fini mais il apparaîtra bien un de ces jours par ici!

A bientôt!

Un lapin en céramique noir, un panier et... abracadabra!

Et comme la destinataire n'est pas très sucre, je me suis permise de lui glisser quelques sachets de tisane qui lui plaisent infiniment mieux!

J'ai craqué sur ces lapins lors d'une balade dans un nouveau magasin près de chez moi.  Et direct, je me suis dit qu'il me fallait en faire une version rock ou disco...

Quelques rondelles de bois, du vernis argenté, un peu de ceci et de celà et voici ce que ça a donné au final pour deux de ces lapins (les autres sont en attente pour l'année prochaine!):

Et le dernier, prêt à partir vers sa destinataires...

Quel look quand même!

Avec des autocollants offerts dans un magazine féminin, voici les quelques cartes que j'ai préparées pour Pâques:

Vous avez déjà vu la couverture de mon album "Lemons lemons lemons lemons lemons", du titre de la pièce de théâtre vue à Londres...  J'ai enfin terminé d'imprimer les photos et j'ai bien compris que, comme d'habitude, je n'ai pas pu me limiter niveau nombre donc je m'occuperai de la reliure à la fin, en fonction des pages que je devrai ajouter...

Du coup, je me suis lancée dans la fabrication d'un gabarit, pour le plaisir de peut-être faire du scrap européen dans cet album.  Encore quelques petits préparatifs et je pourrai enfin m'y mettre!  En attendant, je vous montre le gabarit réalisé:

Plutôt fière de moi, j'avoue!  Reste à recommencer avec des citrons en mode vertical et je pourrai m'y mettre totalement.

Votre avis?

Je savais que je passerais le cap du zentangle "détente" vers une carte...  Voilà qui est fait: